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Direct flights to Rennes with Blue Islands this summer

Islanders can enjoy direct flights to France this summer as Blue Islands launches a new twice weekly service from to Rennes from Jersey and Guernsey. Located in the beautiful Brittany region of France, Rennes Airport provides easy access to the surrounding area with a flight time of just 40 minutes.

Rob Veron, CEO Blue Islands said, “Our twice weekly service to France this summer is an exciting addition to our network. As well as being a wonderful city to discover, with car hire, bus and TGV connections, Rennes is an ideal gateway to France.”

Commencing 20 June 2022, the initial 12-week series of flights will operate on Monday and Friday afternoons, perfect for flexible 3-night weekend breaks, 2-week holidays, or longer stays to make the most of your holiday home or rented gîte. It is possible to fly from Guernsey with a short connection in Jersey. Blue Islands will continually review demand, adding additional flights if required.

Not only is Rennes the perfect access point for holidays in Brittany, with high-speed TGV trains you can be in Paris in around 90 minutes.

Contrôles immigration à Jersey

   

Depuis le 7 février 2022, le Gouvernement de Jersey a assoupli les restrictions de voyage liées au Covid et les voyageurs entrants sur le territoire ne sont plus tenus de remplir un formulaire avant leur arrivée, d’effectuer tout type de test ou d’être vaccinés. (détails ici) Néanmoins et en guise de rappel, depuis le 1er janvier 2021, les voyageurs en provenance d’Union Européenne entrant à Jersey sont soumis à différents contrôles d’immigration.

En tant que membre de la zone commune de voyage (ZCV), Jersey a l’obligation de calquer ses contrôles de l’immigration sur celui du Royaume-Uni. Le ZCV fonctionne de la même manière que l’espace Schengen, à savoir qu’il n’y a pas de contrôles de l’immigration aux frontières intérieures et que les contrôles de l’immigration sont effectués sur la frontière extérieure. La principale différence depuis le 1er novembre 2021 est que les ressortissants de l’UE doivent avoir un passeport pour se rendre au Royaume-Uni ou à Jersey, à quelques exceptions près. Cependant, en raison des liens étroits de Jersey avec la France, en particulier la Normandie et la Bretagne, le ministre de l’Intérieur de Jersey a introduit quelques modifications au contrôle de l’immigration des frontières extérieures que celui utilisé au Royaume-Uni, ce qui bénéficie aux ressortissants de l’UE lorsqu’ils viennent à Jersey.

Contrairement aux contrôles d’immigration britanniques ;

  • Le service des douanes et de l’immigration de Jersey a mis en place un processus qui permet aux enfants de l’UE faisant partie de groupes scolaires organisés de continuer à se rendre à Jersey en utilisant leurs cartes d’identité nationales.
  • Un système est également mis en place pour permettre aux propriétaires de bateaux de plaisance privés français de débarquer directement sur l’archipel des Ecréhous ou des Minquiers ou n’importe où sur l’île de Jersey, sous réserve d’avoir au préalable soumis une déclaration en ligne au service des douanes et de l’immigration avant l’arrivée. Cette déclaration est un formulaire qui permet d’autoriser préalablement la visite dans le bailliage de Jersey sans avoir à passer au bureau de douanes et d’immigration de St Hélier
  • Les propriétaires de commerces non-sédentaires participant au marché franco-normand peuvent continuer à venir à Jersey dans le cadre du marché et vendre leurs produits sans avoir besoin d’un visa ou d’un permis.

La mise en place de ces solutions ne compromet pas la frontière extérieure de la ZCV mais favorise la relation précieuse que l’île de Jersey entretient avec ses voisins français les plus proches.

Vous trouverez ci-dessous pour rappel le détail de ce qui est requis pour se rendre à Jersey, préparé par le service des douanes et de l’immigration de Jersey :

  Visa and passport requirements for those coming to Jersey (gov.je)   Private marine vessels customs and immigration requirements (gov.je)

Le bailliage de Guernesey annonce sa feuille de route pour la délivrance de licences de pêche selon les termes du TCA 

Le bailliage de Guernesey a annoncé ce jour sa feuille de route pour la délivrance de licences de pêche à des bateaux français selon les termes de l’accord de commerce et de coopération entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (le « TCA »). Ces licences permettront aux bateaux français éligibles de poursuivre leur activité de pêche dans les eaux du bailliage en vertu du nouveau dispositif prévu par le TCA. À l’expiration de la période de transition post-Brexit le 31 décembre 2020, l’entrée en vigueur d’un nouveau dispositif de licences, établi sur la base de l’antériorité de pêche selon les termes du TCA, avait été envisagée au 1er avril 2021. Dans les faits, un dispositif provisoire a été prolongé mois par mois depuis fin mars, le temps que se tiennent des discussions techniques entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Le 23 septembre dernier, le Comité de développement économique de Guernesey a convenu d’une feuille de route permettant la délivrance de nouvelles licences de pêche conformes aux obligations du TCA, mettant ainsi fin au dispositif provisoire. Le bailliage de Guernesey a reçu des pièces justificatives à l’appui de demandes de licence de pêche dans ses eaux par des bateaux français en vertu du TCA : l’analyse de ces données sera finalisée courant octobre, donnant lieu à une confirmation pour les bateaux éligibles. Le bailliage notifiera ensuite à la Commission européenne (via le Royaume-Uni) les conditions générales des licences, puis délivrera les licences TCA à tous les bateaux éligibles au plus tard le 1er décembre 2021. Ces licences entreront en vigueur au 1er février 2022, laissant ainsi le temps aux propriétaires des bateaux de vérifier les licences et de poser toute question pertinente en amont. Le bailliage s’est aussi engagé à prolonger les autorisations provisoires mois par mois jusqu’au 31 janvier 2022 pour tous les bateaux concernés, afin de donner des certitudes et d’assurer une stabilité dans l’intervalle. Les conditions afférentes aux licences pourront être complétées ultérieurement par des dispositions plus techniques portant notamment sur les modalités d’application des critères de « nature et [d’]ampleur » prévus par l’article 502 du TCA, y compris leur impact sur les conditions d’octroi des licences, ainsi que sur les bateaux « de remplacement ». Des discussions à ce sujet auront lieu entre le Royaume-Uni et l’Union européenne en amont de l’entrée en application de ces éléments. Dans le cadre du dialogue permanent avec les autorités de la région Normandie et de la Manche, le député Jonathan Le Tocq, chargé des relations extérieures du Comité de la politique et des ressources de Guernesey, a assisté le 24 septembre dernier au sommet politique annuel à Jersey. Lors de ce sommet, où étaient également présents Hervé Morin, président du Conseil régional de Normandie, et Jean Morin, président du Conseil départemental de la Manche, il a fait le point sur le dispositif provisoire actuel et sur la démarche en cours pour les licences futures. Le député Jonathan Le Tocq, chargé des relations extérieures du Comité de la politique et des ressources, déclare : « Suite aux négociations sur le TCA, qui se sont beaucoup accélérées courant décembre 2020, la relation du bailliage avec l’Union européenne et la France en matière de pêche a évolué. Il est donc normal que la pleine mise en œuvre du nouveau dispositif prenne un certain temps. Le TCA a donné au bailliage de nouvelles compétences et une nouvelle maîtrise de ses eaux territoriales par rapport à la situation qui prévalait lorsque le Royaume-Uni était encore membre de l’Union européenne. Notre approche des négociations du TCA, tout comme la méthode de travail que nous envisageons dans le cadre de ce traité, a été de reconnaître que chaque étape de l’exercice de ces nouvelles compétences pourrait avoir des effets sur l’équilibre économique dans les territoires en question et donc sur les pêcheurs du bailliage, tout comme ceux de la Normandie, de la Manche, et de la Bretagne. Nous tenons à nos bonnes relations avec ces territoires : mon souhait, c’est que la feuille de route que nous annonçons aujourd’hui puisse apporter des certitudes quant à nos relations avec la France en matière de pêche dans ce nouveau contexte. » Pour sa part, le député Neil Inder, président du Comité de développement économique, ajoute : « Il est important de maintenir une relation économique stable et prévisible pour la filière de la pêche dans le bailliage et dans les environs. Certaines discussions techniques se poursuivent encore entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, mais le Comité a tenu à délivrer des licences le plus rapidement possible. La feuille de route devrait apporter des certitudes à toutes les parties concernées. Nous allons très prochainement confirmer la liste des bateaux éligibles à une licence : celles-ci seront délivrées d’ici le 1er décembre et entreront en vigueur au 1er février 2022, date à laquelle le dispositif provisoire prendra fin. Ce travail se poursuit à un rythme adapté aux réalités du bailliage. Nous attendons avec intérêt de travailler sur d’autres chantiers avec nos voisins au plus vite, notamment sur la question de la possibilité pour les pêcheurs du bailliage de débarquer leur prise directement au port de Diélette. »

Jersey confirme la délivrance de licences de pêche à des bateaux européens

Le Gouvernement de Jersey vient de communiquer à l’Union européenne la liste des bateaux français auxquels il délivrera prochainement une licence de pêche, et de déclencher le préavis de 30 jours avant la fin des dispositifs provisoires en place.   À la suite de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, un dispositif transitoire avait été mis en place début 2021, autorisant tout bateau français détenteur d’un permis délivré en vertu de l’ancien accord de la baie de Granville à continuer de pêcher dans les eaux jersiaises, le temps de mettre en place le nouveau dispositif prévu par le traité commercial (le « TCA ») entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.   Le TCA exige de produire des pièces justifiant d’un historique d’activité de pêche sur une période antérieure pour accéder aux eaux du bailliage.   Suite à la réception de nouvelles données par Jersey et la transmission de nouveaux éléments justificatifs ces dernières semaines, le Gouvernement a confirmé qu’il délivrera 64 licences définitives ainsi que 31 licences provisoires, en plus des 47 licences déjà délivrées à d’autres bateaux depuis début 2021.   Les bateaux dont les demandes sont en instance se trouvent désormais dans l’une des trois catégories suivantes :  
  • Les bateaux qui ont fourni l’intégralité des pièces justificatives requises en vertu du TCA. Ces 64 bateaux se verront délivrer une licence, rejoignant ainsi les 47 bateaux déjà détenteurs d’une licence.
  • Les bateaux qui devront fournir des éléments supplémentaires avant de se voir délivrer une licence. Ces 31 bateaux obtiendront une licence provisoire leur donnant jusqu’à fin janvier 2022 pour fournir ces pièces supplémentaires.
  • Les bateaux qui ne sont pas éligibles parce qu’ils n’ont exercé aucune activité de pêche dans les eaux de Jersey au cours de la période en question ou n’ont pas été en mesure de justifier d’une telle activité. Ces 75 bateaux se verront notifier la fin du dispositif provisoire, avec un préavis de 30 jours ; par la suite, ils n’auront plus de droit d’accès aux eaux de Jersey.
Tout bateau non muni d’une licence devra donc cesser toute activité de pêche dans les eaux de Jersey dans un délai de 30 jours. D’ici là, les autorités jersiaises continueront néanmoins de recevoir et d’examiner toute nouvelle pièce ou donnée présentée.   Certaines conditions des licences, s’agissant notamment du « nombre de jours passés en mer » et des « engins de pêche » ne s’appliqueront pas dans l’immédiat, le temps de poursuivre les échanges entre Jersey, le Royaume-Uni, l’Union européenne et la France quant à l’interprétation de l’expression « nature et ampleur » (de l’activité de pêche).   Le député John Young, ministre de l’Environnement de Jersey, déclare : « Nous nous réjouissons d’avoir reçu de nouvelles données récemment, suite à nos demandes. Nous sommes désormais en mesure de préparer la délivrance de licences supplémentaires pour les bateaux éligibles, ainsi que des licences provisoires pour les bateaux auxquels il ne manque que quelques pièces justificatives. »   « Délivrer ces licences dans les tout prochains jours nous permettra de veiller à ce que l’effort de pêche dans nos eaux reste comparable à la situation qui prévalait avant le Brexit : tout bateau dont l’activité économique dépendait de la pêche dans les eaux jersiaises, y ayant exercé une activité antérieure régulière et qui a été en mesure d’en justifier se verra délivrer une licence. Nous avons fait preuve de souplesse quant aux données de position prises en compte : données VMS, données de systèmes d’identification automatique (SIA) accessibles sur le marché, carnets de bord, lecteurs de cartes de type “chartplotter”, autres documents, etc. »   « La question des « bateaux de remplacement » reste à résoudre. Nous sommes conscients qu’elle a toute son importance pour la filière, en raison des mises en service et hors service régulières de bateaux. Quelques-unes de ces demandes doivent faire l’objet d’un examen complémentaire : les bateaux concernés seront autorisés à poursuivre leur activité dans nos eaux tant que les discussions quant à la question des « bateaux de remplacement » sont en cours. »   La liste des bateaux détenteurs d’une licence sera publiée sur le site Web de l’autorité de délivrance unique du Royaume-Uni (Single Issuing Authority).   Le sénateur Ian Gorst, ministre des Affaires extérieures de Jersey, ajoute : « Depuis le début, Jersey a maintenu une approche pragmatique, raisonnable et basée sur des éléments concrets, en prolongeant la période de transition à plusieurs reprises jusqu’à présent, alors que le TCA ne l’imposait pas. »   « Aujourd’hui, nous sommes en mesure de nous assurer que les bateaux qui ont exercé une activité de pêche dans nos eaux peuvent la poursuivre : ce dispositif transitoire a donc vocation à prendre fin d’ici un mois. »   « Nous remercions le Royaume-Uni, l’Union européenne, et les autorités françaises d’avoir fait tout leur possible pour nous transmettre les données supplémentaires ; je salue également le travail mené par nos agents pour rechercher, rassembler et analyser ces données. Nous sommes tout à fait disposés à recevoir de nouvelles données et de nouveaux justificatifs d’activité de pêche, y compris pour des bateaux dont les dossiers sont en cours d’instruction. Enfin, nous attendons avec intérêt de travailler collectivement à la résolution des questions complexes qui sont encore en suspens. »

Sommet annuel Normandie Manche

Les ministres des Affaires étrangères des îles anglo-normandes se joindront demain [vendredi 24 septembre] aux élus français lors d’un sommet annuel qui explore les opportunités de travail collaboratif.   Le sommet politique annuel avec la région Normandie et le département de la Manche se tient cette année à Jersey.   Le sommet annuel se tient depuis 2015, date à laquelle un accord de coopération a été signé entre Jersey, Guernesey, La Manche et la région de Basse-Normandie (qui est désormais unifiée avec la Haute-Normandie). Aurigny et Serq se joignent à la réunion en tant que membres associés de l’accord.   Dans le cadre de l’accord de coopération, des représentants de chaque juridiction se réunissent chaque année pour explorer comment ils peuvent travailler en collaboration.   Le sommet se concentrera sur trois questions principales qui touchent toutes les parties : les conséquences du changement climatique, Covid-19 ; Brexit et son impact potentiel, y compris la pêche.   Les représentants suivants seront présents :
  • Jersey sera représenté par le Premier ministre, le sénateur John Le Fondré, et le ministre des Relations extérieures, le sénateur Ian Gorst
  • Guernesey sera représentée par son Ministre des Affaires Etrangères, le Député Jonathan Le Tocq
  • Aurigny sera représenté par le vice-président Graham McKinley
  • Sark sera représenté par le conseiller John Guille
  • La Normandie sera représentée par le Président Hervé Morin
  • La Manche sera représentée par le Président Jean Morin
  • La Préfecture de la Manche sera représentée par le Préfet de la Manche, Gérard Gavory.
  Le ministre des Relations extérieures, le sénateur Ian Gorst, a déclaré : « Le Sommet de Normandie nous offre une occasion très appréciée de rencontrer nos plus proches voisins de Normandie et de la Manche. Nous discuterons d’un éventail de sujets, notamment de l’impact de Covid-19 et de la manière dont le départ de la Grande-Bretagne de l’UE continuera d’affecter des secteurs tels que la pêche. Cette année, nous discuterons également de la façon dont le changement climatique pourrait affecter la région. »   « Notre dialogue a toujours été dans un esprit de coopération mutuelle ; il est important pour nous de renforcer notre relation et de poursuivre notre engagement à travailler ensemble.   Le ministre en chef, le sénateur John Le Fondré, a déclaré : « La France et Jersey ont traversé des moments sans précédent au cours des deux dernières années. L’importance de ces réunions est devenue évidente alors que nous sommes tous confrontés à des défis communs. J’attends avec impatience notre sommet annuel, qui nous donnera à tous l’occasion de partager notre expérience, notre force et notre vision pour l’avenir.   Le député Jonathan Le Tocq, ministre des Affaires étrangères de Guernesey, a déclaré : « Il s’agit du premier de nos sommets annuels depuis l’entrée en vigueur de l’Accord de commerce et de coopération entre le Royaume-Uni et l’UE le 31 décembre dernier. Bien qu’il s’agisse de l’accord formel entre le Royaume-Uni et l’UE, notre place dans cet accord a été négociée en vue de garantir que nous maintenions nos relations de bon voisinage avec la France, en particulier la Normandie et la Manche.   « Le sommet offre également l’occasion de continuer à en apprendre davantage sur nos approches face à la pandémie de Covid-19. Nous attendons avec impatience de voir le volume de voyages et d’échanges commencer à croître entre les îles et la France. Le Bailliage de Guernesey apprécie grandement l’engagement continu et la collaboration étroite avec nos voisins français les plus proches et nos partenaires régionaux sur un large éventail de sujets.   Le prochain sommet se tiendra en Normandie en 2022.

Sommet annuel avec l’Ille et Vilaine

   

Guernesey et Jersey ont participé de manière virtuelle au sommet politique annuel avec le conseil départemental d’Ille-et-Vilaine pour examiner les modalités de collaboration des trois juridictions, dans le cadre de l’accord de coopération signé en 2017 et renouvelé en 2020 pour trois nouvelles années.

Jersey a connu seize années de collaboration avec l’un de ses plus proches voisins, l’Ille et Vilaine. Guernesey a officiellement rejoint le partenariat en 2017. L’accord de coopération facilite le travail conjoint dans un certain nombre de domaines, notamment l’éducation et la mobilité des jeunes, la culture et les arts, ainsi que les transports et le commerce. Elle permet également d’ouvrir des discussions sur des questions stratégiques telles que l’impact sur les îles anglo-normandes et le port de Saint-Malo du départ du Royaume-Uni de l’UE. Outre les thèmes couverts par l’accord de coopération, la Préfecture de Bretagne a participé au sommet annuel en tant qu’observateur.

Lors de ce sommet, le conseil départemental d’Ille et Vilaine était représenté par son président, Jean Luc Chenut; Jersey était représenté par le Premier ministre, le sénateur John Le Fondré et le ministre des affaires étrangères, le sénateur Ian Gorst; et Guernesey était représentée par le Député Jonathan Le Tocq, ministre des affaires étrangères. La préfecture de Bretagne était représentée par le préfet de Bretagne, Emmanuel Berthier.

Les échanges ont permis d’évoquer la crise sanitaire et la gestion de chaque territoire ; les avancées de la coopération qui se sont traduits par plusieurs avancées en matière de sport et de solidarité internationale ; et les conséquences récentes du Brexit pour les partenaires.

Chaque partenaire a émis le souhait d’une amélioration de la situation sanitaire afin de poursuivre ces échanges fructueux à travers une future rencontre physique.

Sommet annuel avec La Manche et la Normandie

Les ministres de Guernesey et de Jersey assistent aujourd’hui au sommet politique annuel avec la région de Normandie et le département de la Manche. En raison de l’épidémie de COVID-19, les participants ne se rencontreront pas en personne, mais tiendront le sommet par visioconférence.

Le sommet annuel se tient depuis 2015, date à laquelle un accord de coopération a été signé entre Jersey, Guernesey, La Manche et la nouvelle région Normandie. Aurigny et Sark sont membres associés de l’accord.

Dans le cadre de l’accord de coopération, des représentants de chaque juridiction se réunissent chaque année pour explorer comment travailler ensemble.

Le sommet se concentrera sur trois questions principales qui affectent l’ensemble des partenaires: l’impact du COVID-19, le Brexit et son impact potentiel, et la pêche.

Les représentants suivants seront présents:

  • Jersey sera représentée par le Premier Ministre, le Sénateur John Le Fondré, et le Ministre des Affaires Etrangères, le Sénateur Ian Gorst
  • Guernesey sera représentée par le Ministres des Affaires Etrangères, le Député Jonathan Le Tocq
  • Aurigny sera représentée par le Vice-Président James Dent
  • Sercq sera représentée par Zannette Bougourd
  • La Normandie sera représentée par le président Hervé Morin et la vice-présidente Anne-Marie Cousin
  • La Manche sera représentée par le président Marc Lefévre et le vice-président du conseil départemental, Jean Morin
  • La Préfecture de La Manche sera représentée par le Préfet de La Manche, Gérard Gavory

Le Ministre des Affaires Etrangères à Jersey, le Sénateur Ian Gorst a déclaré: «Le sommet avec la Normandie nous offre une opportunité de renforcer des relations de longue date avec nos voisins les plus proches ».

« C’est particulièrement important, compte tenu de la portée internationale des défis auxquels nous sommes confrontés. Le départ du Royaume Uni de l’UE et l’épidémie de COVID-19 ont eu – et continueront d’avoir – des effets à travers les frontières et les communautés. Pendant ce temps, les discussions en cours sur la pêche nécessitent une coopération et des négociations continues. »

« Je me réjouis des discussions productives avec nos collègues de Normandie et de La Manche, et de veiller à ce que nous puissions continuer à travailler ensemble pour notre bénéfice mutuel. »

Le Premier Ministre de Jersey, le Sénateur John Le Fondré, a déclaré: «Compte tenu de l’époque sans précédent dans laquelle nous nous trouvons, il est d’autant plus important de continuer à construire et à renforcer les liens que nous entretenons avec nos voisins de la région Normandie. Le sommet virtuel d’aujourd’hui représente une partie importante de ce travail et je leur suis reconnaissant de pouvoir poursuivre une discussion productive avec nos amis normands.»

Le Député Jonathan Le Tocq, Ministre des Affaires Etrangères de Guernesey, a déclaré: «Je suis heureux d’assister au sommet annuel des gouvernements du Bailliage de Guernesey et de Jersey et des autorités de Normandie et de La Manche, qui offre la possibilité de poursuivre l’engagement avec nos voisins les plus proches et nos partenaires régionaux ».

« Les relations de Guernesey avec la Normandie et la France continueront d’être importantes pour les insulaires dans les mois et les années à venir, d’autant plus que nous nous rapprochons de la fin de la période de transition et de la mise en œuvre d’une nouvelle relation entre le Royaume-Uni et l’UE, et que nous continuons à gérer les effets de la crise du COVID-19. Notre travail continue de renforcer cette relation régionale, pour un bénéfice mutuel dans les domaines d’intérêts communs »

Le prochain sommet se tiendra à Jersey en 2021.

  Crédit photo D. Daguier

Voyager dans les îles anglo normandes

Depuis le début de la crise sanitaire, Jersey et Guernesey ont eu des approches distinctes quant à la réouverture des frontières. Les deux Gouvernements ont établi des règles strictes relatives à la politique de test et d’isolement, afin de protéger leurs îles de la COVID 19, tout en réamorçant la reprise de l’activité économique.

Avant d’envisager un séjour dans les îles, il convient de consulter les mesures qui peuvent évoluer quotidiennement en fonction du territoire duquel vous provenez, comme suit :

Pour Jersey : https://www.gov.je/Health/Coronavirus/Travel/Pages/index.aspx

Pour les plaisanciers, veuillez également vous référer aux notices émises par la Capitainerie :  https://www.ports.je/jerseyharbours/regulationguidance/noticemariners/

Pour Guernesey : https://covid19.gov.gg/guidance/travel

Pour les plaisanciers, veuillez également vous référer aux notices émises par la Capitainerie : http://www.harbours.gg/Guernsey-Navigation-Warnings-Notices

Les îles se feront un réel plaisir de vous accueillir et vous faire découvrir leurs beautés lorsque la situation sanitaire et le retour des liaisons maritimes régulières le permettra.

   

L’île dans les Isles à Caen

 

Les dates de l’exposition d’Olivier Meriel, l’île dans les Isles, qui a été exposée à Guernesey en 2018, à Jersey en 2019, et à Caen en 2020 se voient étendues. Initialement prévue à Caen du 14 février au 30 avril, le public n’a pas pu découvrir l’exposition de photos dédiée aux îles Anglo Normandes dû au confinement. C’est pourquoi le Musée de Normandie a décidé de prolonger l’exposition à la réouverture du musée, du 2 juin au 23 aout. Une décision saluée par les cousins anglo-normands.

Plus d’informations ici

     

Jersey et Guernesey renouvellent leur partenariat avec Ille et Vilaine

 

Les gouvernements de Guernesey et de Jersey ont renouvelé leur accord de partenariat avec le conseil départemental d’Ille et Vilaine pour une nouvelle période de trois ans.

Des représentants des deux îles devaient assister au sommet annuel entre Guernesey, Jersey et le Département d’Ille et Vilaine à Saint-Malo aujourd’hui où l’accord aurait été signé, mais en raison des restrictions de voyage liées au COVID-19, il a été convenu de maintenir la signature par visioconférence. L’accord a ainsi été signé, permettant à la coopération entre les trois juridictions de se poursuivre pendant trois nouvelles années. Une réunion officielle des représentants a été reportée au printemps 2021.

Jersey est engagée depuis quinze ans dans la collaboration avec l’un de ses plus proches voisins, l’Ille et Vilaine. Guernesey a officiellement rejoint le partenariat en 2017. L’accord de coopération facilite le travail conjoint dans un certain nombre de domaines, notamment l’éducation et la jeunesse, la culture et les arts, ainsi que les transports et le commerce. Il permet également d’échanger sur des questions stratégiques telles que l’impact du départ du Royaume-Uni de l’UE sur les îles anglo-normandes et le port de Saint-Malo. En 2019, la préfecture de Bretagne a assisté au sommet annuel en tant qu’observateur pour fournir des mises à jour sur des sujets relevant de sa compétence tels que les plans d’urgence et les questions douanières et d’immigration.

Lors de la cérémonie de signature virtuelle, le conseil départemental d’Ille et Vilaine était représenté par son Président, Jean Luc Chenut; Jersey était représentée par son Premier Ministre, le sénateur John Le Fondré et le Ministre Affaires étrangères, le sénateur Ian Gorst; et Guernesey était représentée par le député Jonathan Le Tocq, Ministre Affaires étrangères.